LA SAINTETE

 

 

 « La vocation du chrétien, c’est la sainteté. Elle prend ses racines dans le baptême et est renouvelée par les autres sacrements, principalement par l’Eucharistie » souligne encore Jean-Paul II, en rappelant que nous sommes appelés à la sainteté à chaque saison de notre vie : au printemps de notre jeunesse, pendant l’été de notre maturité, dans l’automne et l’hiver de notre vieillesse, à l’heure de notre mort et enfin, au-delà de la mort.

 

Le saint

 

Le saint est le « vrai » héros qui ne pose que des actes positifs, inspirés par des motivations élevées. La définition officielle de la sainteté par l’Église suppose évidement que le personnage soit décédé et donc dans l’impossibilité de commettre des actes négatifs.

Comment l’Église procède-t-elle pour déterminer si un chrétien décédé, présenté par certains comme un « héros » (qui a pratiqué les vertus d’une manière héroïque), peut être reconnu officiellement par elle comme un saint, proposé comme modèle et avoir droit aux honneurs des autels, autrement dit faire l’objet d’un culte de la part des fidèles ?

 

Un peu d’histoire

 

Aux débuts de l’Eglise, c’était la communauté chrétienne qui reconnaissait la sainteté des martyrs et des saints. Suite aux abus, les évêques en vinrent à se réserver ce droit. Pour la même raison, au douzième siècle, le pape Alexandre III limita ce droit au seul Souverain Pontife. Diverses réformes suivirent au fil des siècles. La dernière date de Jean-Paul II qui, le 25 janvier 1983, a défini de nouvelles règles pour les procès de canonisation, en allégeant et en accélérant les procédures.

 

L’instruction Sanctorum Mater de 2009 demande plus de rigueur dans les enquêtes diocésaines des causes de béatification.

 

Dans l’Instruction Sanctorum Mater rendue publique le 18 février 2009, la Congrégation pour les causes des saints, en expliquant le déroulement précis d’une enquête diocésaine, a invité les évêques à faire preuve de plus de rigueur. Le document a été signé par le cardinal José Saraiva Martins, préfet de la Congrégation pour les causes des saints, le 17 mai 2007.

 Le cardinal a expliqué que l’objectif de ce document est « de contribuer à ce que les normes en vigueur pour l’instruction diocésaine d’une cause de béatification et de canonisation s’appliquent toujours avec la plus grande attention ». Il a ensuite signalé que l’instruction se divise en six parties. « La première rappelle la nécessité d’une authentique réputation de sainteté pour commencer le procès, et explique les rôles et les devoirs de l’acteur, du postulateur et de l’évêque compétent pour la cause. La deuxième partie décrit la phase préliminaire de la cause qui arrive jusqu’à la concession du Nihil Obstat du Saint-Siège. La troisième partie a trait à l’instruction de la cause. La quatrième explique les modalités à suivre pour recueillir les preuves documentaires, et la cinquième celles à suivre pour les preuves par témoignage. Dans cette dernière, un petit chapitre est consacré à l’utilisation du magnétophone et de l’ordinateur. La sixième partie enfin, concerne les actes conclusifs de l’enquête diocésaine pour la clôture de l’enquête ».

 Faisant ensuite référence aux raisons de la publication, le cardinal a expliqué que les vingt-cinq dernières années écoulées depuis la publication par Jean-Paul II de la Constitution apostolique Divinus Perfectionis Magister et des Normae Servandae par la Congrégation pour la cause des saints, ont confirmé que « certaines dispositions de la loi n’avaient pas toujours été mises en pratique dans certains diocèses avec une grande précision » ; ce qui a « obligé la Congrégation à certaines occasions à fournir des éclaircissements et à demander aux curies diocésaines de corriger les erreurs ».

 Désormais avant d’entreprendre l’enquête, « l’évêque devra procéder à certaines vérifications déterminantes pour prendre sa décision », notamment en ce qui concerne la réputation de sainteté ou de martyre qui doit être « spontanée et non pas procurée artificiellement ».

 Puis, l’évêque fera débuter « l’enquête proprement dite, en donnant l’ordre de recueillir les preuves documentaires de la cause ». « Le succès de la cause dépend pour une large part de la qualité de son instruction », souligne le document. Pour cela, l’évêque « ne doit pas confier de charge à des personnes appartenants au même institut, à la même société ou à la même association que le serviteur de Dieu ». Le document mentionne aussi la possibilité de transférer le dossier dans un « autre diocèse » pour des « motifs particuliers ».

Le document rappelle le devoir d’objectivité, invitant le postulateur à « ne pas cacher » à l’évêque « l’éventuelle découverte d’éléments contraires à la réputation de sainteté ou de martyre ». Le postulateur est ainsi invité « à rechercher la vérité avec conscience et honnêteté ».

 « Si n’apparaissent pas de difficultés insurmontables, on procèdera à l’audition des témoins », continue l’Instruction. Au cours des interrogatoires qui ont pour but de rassembler les preuves, on conseille de poser des questions « brèves », « qui ne doivent pas être insidieuses, ni sournoises ». « On ne doit pas admettre le témoignage d’un prêtre en ce qui concerne tout ce dont il est venu à connaissance par le sacrement de la confession », souligne aussi le document. Pour les « médecins qui ont soigné la personne guérie » et qui « refusent d’être interrogés, ils peuvent préparer (…) un rapport écrit sur la maladie et son évolution », cependant « dans le cas où ils refuseraient aussi de préparer un rapport écrit », l’évêque pourra nommer une personne pour « recueillir les témoignages desdits médecins ».

En ce qui concerne les enquêtes sur les miracles présumés, l’Instruction met aussi en évidence certains éléments de la procédure qui, au cours de ces 20 dernières années, se sont révélés problématiques dans leur application concrète.

 L’Instruction de la Congrégation pour les causes des saints invite aussi à surveiller qu’un serviteur de Dieu ne soit pas « l’objet d’un culte ecclésiastique public sans l’autorisation préalable du Saint-Siège ». Elle attire l’attention sur le fait qu’ « il est extrêmement important de toujours s’abstenir de tout acte qui puisse conduire les fidèles à penser erronément que le début de l’enquête entraîne nécessairement la béatification et la canonisation du serviteur de Dieu ».

Enfin, le document évoque aussi les réglementations concernant le « culte des reliques », dont « l’authenticité » et « la conservation » reviennent à la Congrégation pour les causes des saints

 

Dans les premiers temps de l’Eglise, c’est le martyre qui fait du chrétien un saint. Lorsque les persécutions se sont éteintes, un autre concept a fait son apparition : les vertus, qui doivent être poussées jusqu’à l’héroïsme. C’est l’ensemble de la vie du chrétien qui fait l’objet d’enquêtes. Pour le martyre, si celui-ci est prouvé, il suffit pour faire un saint, même si, au cours de sa vie, le candidat a commis des fautes ; le martyre a racheté celles-ci. Les types les plus anciens sont l’ermite et le saint fondateur (le premier évêque d’un diocèse, le fondateur d’un monastère). Au Moyen-âge, le plus fort contingent de saints est fourni par les ordres religieux, puis par le clergé. Cela s’explique par le fait qu’un évêché, et surtout un ordre religieux a intérêt à faire reconnaître qu’il produit des saints. Chaque ordre religieux se fait un point d’honneur à tenter de faire canoniser son fondateur. D’autre part, si on considère les statistiques, il y a peu de saints jeunes (en dessous de 30 ans) comme Sainte Jeanne d’Arc (19 ans), Saint Louis de Gonzague (23 ans)... La nationalité des saints reflète les périodes de floraison religieuses dans les différents pays : l’Espagne au seizième siècle, la France au dix-septième et dix-neuvième siècle...

 

Le pape Jean-Paul II poursuit une politique de canonisation, branche de sa stratégie de la « nouvelle évangélisation », il pulvérise tous les records en multipliant les béatifications et les canonisations sur une échelle sans précédent. Le pape Benoît XVI continue sur la même lancé que son prédécesseur mais déclare que la cérémonie de béatification se fera dans le pays d’origine et la canonisation par le pape à saint Pierre de Rome.

 

Il est possible de parler de procès en béatification qui commence par l’enquête diocésaine puis Rome déclare vénérable cette personne puis il y a l’enquête romaine (faite par la congrégation romaine pour les saints). Il y a la béatification et éventuellement la canonisation et la déclaration de docteur de l’Eglise de cette personne. Mais c’est toujours le pape qui déclare telle personne vénérable, bienheureuse et sainte.

 

L’enquête diocésaine

 

Si un chrétien est estimé être décédé « en odeur de sainteté », il appartient à l’évêque de son diocèse (ou au Supérieur général de sa congrégation s’il est religieux) de lancer une enquête sur la vie, les vertus ou le martyre, les miracles présumés du « serviteur de Dieu » en question. Une requête pour que cette enquête soit entreprise peut émaner de n’importe qui. Il faut généralement que le « candidat » soit décédé depuis au moins cinq ans, pour disposer d’un peu de recul. Cette enquête sera menée par le « postulateur » de la cause, nommé par l’Évêque ou le Supérieur général.

 

Si le « candidat » a laissé des écrits, ceux-ci seront examinés par des théologiens. Si on ne trouve rien de contraire à la foi et aux bonnes mœurs, l’évêque chargera alors des personnes compétentes de rechercher les autres écrits inédits (lettres, journal intime…). Après cela, l’évêque donnera le feu vert à la constitution d’un tribunal qui entendra les témoins produits par le postulateur. Une fois terminées les enquêtes, une copie de tous les rapports et les livres du serviteur de Dieu sont envoyés à Rome à la Congrégation pour les Causes des saints.

 

Le postulateur, qui doit résider à Rome, suit alors la préparation de la « Positio », un résumé de la documentation reçue qui prouve l’héroïcité des vertus du serviteur de Dieu. Ce document est examiné par neuf théologiens qui votent ensuite. Si le vote est positif, la cause est alors examinée par les membres de la Congrégation pour les Causes des saints. Si leur vote est favorable, le résultat des travaux est soumis au pape qui promulgue un décret déclarant le chrétien « Vénérable ». Etre vénérable se dit des personnes dont la vertu et la piété notoire ont été reconnues au début d’un procès de béatification.

 

À ce moment, la voie est ouverte pour la béatification.

 

La béatification

 

Pour obtenir la béatification, un miracle attribué au serviteur de Dieu (après sa mort) doit être reconnu. Le miracle en question est établi suite à une enquête canonique semblable à celle pour la reconnaissance de l’héroïcité des vertus. Si le miracle est reconnu, le pape alors promulgue le décret de béatification qui autorise le culte du bienheureux, mais limité à un certain territoire (souvent : son diocèse) ou au cadre de sa famille religieuse. Le serviteur de Dieu obtient ainsi le titre de « bienheureux ».

 

La canonisation

 

Pour obtenir la canonisation, un nouveau miracle attribué au bienheureux, après sa béatification, est requis. La procédure suivie est la même que pour la canonisation. Ce nouveau miracle authentifié, celle-ci est proclamée par le pape, autorisant et même recommandant le culte du saint dans l’Église universelle. Étant canonisé, le bienheureux a désormais droit au titre de « saint ».

Chacun peut le constater, lorsqu’elle canonise quelqu’un, l’Église ne le fait pas à la légère. Même si la procédure a été allégée, c’est suite à des enquêtes approfondies que le serviteur de Dieu est déclaré « saint ».

 

Docteur de l’Eglise

 

Un docteur n'est pas comme on pourrait le penser quelqu'un qui a une blouse blanche et que l'on rencontre en général dans les cliniques et les hôpitaux ou que l'on va voir quand on est malade.

Quelqu'un a qui on a donné le titre de « docteur de l'Eglise » est quelqu'un qui est d'abord reconnu « saint » par l'Eglise. C'est ensuite une personne dont l'Eglise reconnaît l'autorité et l'exactitude de sa doctrine ainsi que l'importance de son oeuvre. Nous pouvons donc nous mettre à l'école de ce que dit la personne qui est déclaré « docteur de l'Eglise » en sachant que son oeuvre a toujours moins de valeur et d'importance que ce qui est contenu dans la Bible qui est premier et le plus important.

Etre « docteur de l'Eglise » ne consiste pas à avoir des diplômes universitaires importants et à enseigner. Quelqu'un qui a une relation profonde et particulière avec Dieu peut avoir ce titre. C'est le cas pour sainte Thérèse de Lisieux qui est déclarée docteur pour sa doctrine sur l'Amour par le pape Jean-Paul II en 1997.

Il y a actuellement 33 docteurs de l'Eglise et parmi eux seulement 3 femmes : sainte Catherine de Sienne, sainte Thérèse d'Avila et sainte Thérèse de Lisieux.

 

La notion de sainteté dans la Bible

 

Le même mot hébreu « qadosh » traduit à la fois la sainteté et le sacré. Cela permet de définir traditionnellement la sainteté, en disant que « est saint ce qui est mis à part, ce qui est séparé ». Alors, pour être saint, il suffirait de faire ou de ne pas faire toute une série de choses. Le risque est grand à partir de cette définition de réduire la sanctification à une série d'interdictions oubliant qu’elle est avant tout une question de relation avec Dieu, d’une consécration à lui, d’un mouvement de l’homme vers son Dieu. Il convient de maintenir dans la définition biblique ces deux aspects de séparation et de consécration ; c’est de cette manière qu’il est possible de comprendre le texte du Lévitique : « Vous serez saints pour moi car je suis saint, moi l’Éternel ; je vous ai séparés des peuples afin que vous soyez à moi » (Lv 20, 24). La sainteté a un double aspect, elle est séparation de tout ce qui est étranger à Dieu, et consécration à Dieu, à son service, à l'accueil de sa parole, à l'accomplissement de sa volonté. Il faut maintenir ces deux dimensions qui reflètent deux aspects essentiels de la révélation de Dieu aux hommes : sa transcendance et son immanence.

La sainteté fait partie de l'essence même de Dieu. Dieu est saint et n'a pas besoin de se sanctifier. La sainteté vient de Dieu et c'est lui qui la communique. La sainteté humaine est une réponse à l'élection divine.

Le précepte de sainteté s'applique à toutes les dimensions de la vie : cultuelle (le système sacrificiel et la sainteté requise pour le sacerdoce), éthique (les recommandations morales), sociale (les lois alimentaires, la purification après les maladies, les relations sexuelles). La sainteté marque aussi le temps avec les fêtes religieuses qui sont considérées comme de « saintes convocations ». Dans le Nouveau Testament, le titre « le saint » qui était réservé à Dieu sert à désigner également Jésus, en tant qu’il sauve les hommes et les sanctifie, et aussi l'Esprit qui conduit dans la voie de la sanctification les membres de l’Église qui sont appelés de la même manière « les saints ».

La sainteté n'est pas un conformisme mais le chemin qui débouche sur le projet de Dieu pour l'homme. En ce sens, elle concerne toute la vie.

« Soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait » (Mt 5, 48). Cela exprime la conviction que, si le Baptême fait entrer dans la sainteté de Dieu, ce serait un contresens de se contenter d'une vie médiocre. Ce don de sainteté est offert à tout baptisé. Mais le don se traduit à son tour en une tâche, qui doit gouverner l'existence chrétienne.

Dieu rend saints ses fidèles une fois pour toutes, et c’est sur cette base que leur vie peut et doit s’améliorer de jour en jour. Dès lors, la sanctification consiste à laisser Dieu agir en chaque homme. Elle n’est pas une œuvre humaine qui s’appuierait sur des techniques ou sur l’observance de règles ou de pratiques. La sanctification est l’œuvre de Dieu, mais l’homme ne reste pas passif dans ce processus. L’œuvre divine demande sa coopération qui consiste à laisser l’Esprit agir en lui. Il ne s’agit pas pour le chrétien de faire mais de laisser faire Dieu en lui, à ne pas lui résister. Les moyens pour parvenir à cette sanctification ne manquent pas : la parole de Dieu, la prière, la vie communautaire (communion). Mais dans la pratique, chacun de ces moyens peut être détourné de son vrai usage pour être réduit à une « technique religieuse », un moyen de pression sur Dieu (prières, jeûnes...).

Appelés par Dieu, non au titre de leurs mérites mais au titre de la grâce, les disciples du Christ sont véritablement devenus par le baptême de la foi, fils de Dieu, participants de la nature divine et, par conséquent, réellement saints. La sanctification qu'ils ont reçue, il leur faut la conserver et l'achever par leur vie. Cependant comme les chrétiens sont aussi des pécheurs, ils ont constamment besoin de la miséricorde de Dieu et ils doivent lui dire dans la prière : « Pardonne-nous nos offenses ».

 

QUE VEUT DIRE ETRE SAINT ?

 

La sainteté concerne tous les êtres humains puisque c’est le but de notre vie sur terre : seul celui qui sera saint pourra voir Dieu dans la vie éternelle, la vie que nous aurons avec Dieu après notre vie sur terre.

 

Etre saint veut dire :

 

                        1) Avoir une même vocation c’est à dire répondre librement à l’Amour que  Dieu a pour chacun de nous.

 

                        2) Avoir un même amour c’est à dire aimer Jésus et Marie.

 

                        3) Des réalisations différentes : moine, religieux, frères, religieuses, frères

                            prêtre, prêtre diocésain, pères et mères de famille, vierge consacrée,

                            célibataires…

                         

            Un moine, un religieux et un frère c’est trois noms pour désigner la même chose. C’est quelqu’un qui veut se donner à Dieu totalement dans une communauté selon une règle de vie propre a chaque communauté. Il y a deux sortes de frère : ceux qui vivent dans une communauté uniquement pour prier et ceux qui vivent en communauté pour prier et pour avoir de l’apostolat c’est à dire visiter les malades, faire du catéchisme, faire des préparations aux différents sacrements etc. Exemples : les frères et soeur de Saint Jean et les frères et soeurs de Bethléem ; L’abbé Pierre, Mère Thérésa, Marthe Robin, les charismatiques de l’Emmanuel etc. Pour les religieuses c’est la même chose mais elles ne peuvent pas devenir prêtre. Seul un homme peut devenir prêtre car le Christ n’a choisit que des hommes pour être ses disciples et les premiers prêtres. La prêtrise est une fonction à accomplir qui n’est pas nécessaire pour devenir saint. Marie est la plus grande des saintes et c’est une femme. Il n’y a pas de plus grand saint que Marie.

 

                        4) Des exigences différentes. La sainteté est la même (aimer à la manière d’un petit enfant) mais ce que l’on doit faire pour devenir saint dépend de la vie que Dieu veut que l’on mène. Il y a des saints chez les religieux par exemple saint Bruno, saint François d’Assise, saint Jean Bosco ... , chez les prêtres diocésains par exemple saint Jean Marie Vainney le curé d’Ars  et dans les couples mariés par exemple saint Henri empereur d’Allemagne et sa femme sainte Cunégonde.

 

 

Jésus prit les lettres du mot « aimer » pour en faire celui de Marie.

 

A veut dire Adorer Jésus c’est à dire reconnaître que Jésus est notre créateur ;

 

M veut dire Merci c’est à dire remercier Jésus de tout ce qu’il fait pour nous ;

 

M veut dire aussi Méditer c’est à dire réfléchir sur qui est Jésus et sur ce qu’il y a dans la Bible ;

 

O veut dire Oraison c’est à dire prier Jésus et Marie de tout son coeur chaque jour en donnant de son temps ;

 

U veut dire être Un avec Jésus c’est à dire penser à Jésus dans toutes les activités que l’on fait

 

R veut dire  la Réconciliation c’est à dire demander pardon a Jésus pour nos péchés : c’est la confession et Recevoir le corps de Jésus lors de la messe.

 

Quelques citations sur la sainteté :

 

Mais, à l’exemple du Saint qui vous a appelés, devenez saints vous aussi, dans toute votre conduite, selon qu’il est écrit : « Vous serez saints, parce que moi, je suis saint » I Pierre 1, 15 et 16.

 

« J’aime mieux un saint qui a des défauts qu’un pécheur qui n’en a pas » (Charles Péguy)

 

« Un saint triste est un triste saint » (Saint François de Sales)

 

« La sainteté n’est pas un luxe, c’est un devoir » (Saint Maximilien Kolbe)

 

« La sainteté est une aventure, elle est même la seule aventure » (Bernanos)

 

« Il n’y a qu’un malheur, c’est de ne pas être des Saints » (Léon Bloy)

 

« La sainteté, c’est la grâce de faire les plus humbles choses sous le signe de l'éternité » (Raoul Follereau)

 

« Ce n’est qu’aimant nos ennemis que nous pouvons connaître Dieu et faire l’expérience de sa sainteté » (Martin Luther King)

 

« La rencontre furtive d’un saint suffit pour attester Dieu » (Henri de Lubac)

 

« Il vaut mieux prier Dieu que ses saints » (Proverbe français)

 

« Il vaut mieux avoir affaire à Dieu qu’à ses saints » (Proverbe français)

 

« Judas aurait pu devenir un saint, le patron de nous tous qui ne cessons de trahir » (François Mauriac)

 

« Si les péchés faisaient souffrir quand on les fait, nous serions tous des saints » (Marcel Pagnol)

 

« L’Eglise n’a pas besoin de réformateurs, mais de saints » (Lamartine)

 

« Le saint est celui qui accepte de se voir tel qu’il est et qui prend les moyens de changer » Père Alain Quilici.

 

« J’ai toujours désiré d’être une sainte… » dit sainte Thérèse de Lisieux. « Vous le savez, ma Mère, j'ai toujours désiré d'être une sainte, mais hélas ! j'ai toujours constaté, lorsque je me suis comparée aux saints, qu'il y a entre eux et moi la même différence qui existe entre une montagne dont le sommet se perd dans les cieux et le grain de sable obscur foulé sous les pieds des passants ; au lieu de me décourager, je me suis dit : Le Bon Dieu ne saurait inspirer des désirs irréalisables, je puis donc malgré ma petitesse aspirer à la sainteté ; me grandir, c'est impossible, je dois me supporter telle que je suis avec toutes mes imperfections ; mais je veux chercher le moyen d'aller au Ciel par une petite voie bien droite, bien courte, une petite voie toute nouvelle. Nous sommes dans un siècle d'inventions maintenant ce n'est plus la peine de gravir les marches d'un escalier, chez les riches un ascenseur le remplace avantageusement. Moi je voudrais aussi trouver un ascenseur pour m'élever jusqu'à Jésus, car je suis trop petite pour monter le rude escalier de la perfection. Alors j'ai recherché dans les livres saints l'indication de l'ascenseur, objet de mon désir et j'ai lu ces mots sortis de la bouche de la Sagesse Eternelle : Si quelqu'un est TOUT PETIT qu'il vienne à moi. (Pr 9,4) Alors je suis venue, devinant que j'avais trouvé ce que je cherchais et voulant savoir, ô mon Dieu ! ce que vous feriez au tout petit qui répondrait à votre appel j'ai continué mes recherches et voici ce que j'ai trouvé : Comme une mère caresse son enfant, ainsi je vous consolerai, je vous porterai sur mon sein et je vous balancerai sur mes genoux ! (Is 66,12-13) Ah ! jamais paroles plus tendres, plus mélodieuses, ne sont venues réjouir mon âme, l'ascenseur qui doit m'élever jusqu'au Ciel, ce sont vos bras, ô Jésus ! Pour cela je n'ai pas besoin de grandir, au contraire il faut que je reste petite, que je le devienne de plus en plus. O mon Dieu, vous avez dépassé mon attente et moi je veux chanter vos miséricordes. (Ps 89,2) » Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, Manuscrit C

 

Une révolution copernicienne : « Je vous demande d’être vous-mêmes ma sainteté… »

 

« O mon Dieu ! Trinité Bienheureuse, je désire vous Aimer et vous faire Aimer, travailler à la glorification de la Sainte Eglise en sauvant les âmes qui sont sur la terre et (en) délivrant celles qui souffrent dans le purgatoire. Je désire accomplir parfaitement votre volonté et arriver au degré de gloire que vous m'avez préparé dans votre royaume, (Jn 14,2) en un mot, je désire être Sainte, mais je sens mon impuissance et je vous demande, ô mon Dieu ! d'être vous-même ma Sainteté. (Jn 3,16) » Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, Acte d’offrande à l’Amour miséricordieux.

 

QUE NOUS APPORTE LE FAIT QUE L'EGLISE CATHOLIQUE DECLARE QUELQU'UN DE SAINT ?

 

Un saint est quelqu’un que nous pouvons prier, vénérer et honorer. Il a une date sur le calendrier donc une fête annuelle. Il nous aide a devenir à notre tour un saint en fonction de ce qu’il a vécut sur terre : par exemple saint Louis Marie Grignion de Montfort nous aide à devenir saint en se consacrant à la Vierge Marie selon ce qu’il a dit dans son traité à la vraie dévotion de Marie.

 

Le titre de Docteur de l'Eglise est officiellement donné à des écrivains ecclésiastiques remarquables par la pureté de l'orthodoxie et la qualité de la science.


Pour quelle raison Dieu a-t-il suscité, parmi les saints, des docteurs de l’Eglise ?

 

Il y a, à mon avis, deux raisons indissociables à l'existence et à l'utilité des Docteurs de l'Eglise.
La première est que l'Eglise a toujours eu besoin, quelle que soit l'époque, de défenseurs habiles et avisés de la foi orthodoxe, telle que le Christ nous l'a transmise pendant son séjour terrestre ou par l'intermédiaire de son Esprit, comme il l'avait promis aux apôtres (voir : St Jean : 16 : 12-13), ce qui nous amène à la 2ème raison : les progrès de la foi.
En effet, le Christ supposait dans ce passage (St Jean : 16 : 12-13) une compréhension progressive, en mouvement, de sa personne, qui nécessitait une réflexion éclairée de la part de l'homme. Les dogmes définis progressivement au cours des âges, dans le but de clarifier toujours plus la foi, ne sont pas autre chose. Il s'est trouvé des hommes et des femmes particulièrement ouverts à l'inspiration de l'Esprit sur ce chemin de l'approfondissement, qui ont contribué plus que tout autre, au progrès de la foi, ce sont les Docteurs. Il était donc naturel de les inclure dans cette règle de prière, eux, qui, à un degré plus poussé, ont façonné ce garde-fou de notre liberté religieuse qui s'appelle la Tradition. A leur contact nous approfondirons, sans aucun doute, notre compréhension de la foi et donc de la personne du Christ lui-même.


LES SAINTS PATRONS ET LES METIERS

 

Accordéonistes

Saint Bénilde

 

Agents des douanes

Saint Matthieu

 

Agriculteurs

Saint Eloi
Saint Éloi des Agriculteurs, dit Saint Éloi d’hiver

Saint Isidore le Laboureur

Saint Médard de Noyon

 

Alcooliques et toxicomanes

Vénérable Alfred Pampalon

 

Alpinistes

Saint Bernard de Menthon


Patron proposé par l'autorité ecclésiastique

Ambassadeurs

Saint Gabriel

 

Amoureux

Saint Valentin

 

Anesthésistes

Saint René Goupil
Il est un vrai modèle de charité, de patience et de douceur, entre autres vertus.

 

Animaux

Saint Blaise de Sébaste

Patron selon une tradition ancienne

 

Antiquaires

Saint Roch
(saints de Touraine)

 

Apiculteurs

Saint Ambroise de Milan

Saint Maidoc de Fiddown

 

Apprentis

Saint Jean Bosco
Patron proposé par l'autorité ecclésiastique

 

Arbalétriers

Saint Sébastien

Archers

Saint Sébastien
Patron selon une tradition ancienne

 

Architectes

Saint Thomas

 

Archivistes

Saint Laurent de Rome
Patron selon une tradition ancienne

 

Armuriers

Saint Guillaume

 

A compléter en allant sur : http://nominis.cef.fr/contenus/saints/patron.html

 

St Antoine le Grand, patron des moines et des charcutiers

 

St Adrien, patron des messagers

 

Alexis L’Homme de Dieu, patron des mendiants

 

Ste Anne, patronne des menuisiers et des ébénistes

 

St Antoine de Padoue, objets perdus, des bergers corses

 

St Apollinaire, patron des enfants et du bétail

 

St Apolline, patronne des dentistes

 

Ste Barbe, patronne des artilleurs, des artificiers, des pompiers, des mineurs, des architectes

 

Benoît de Nursie, patron des moines

 

Bernard de Menthon, patron des skieurs et des alpinistes

 

St Blaise, patron des meuniers

 

Ste Blandine, patronne des servantes

 

St Camille de Lellis, patron des infirmiers et des malades

 

Ste Catherine, patronne des philosophes, étudiants, jeunes filles à marier (Catherinette)

 

Ste Cécile, Grégoire Le Grand, patrons des musiciens, des luthiers

 

Charlemagne, patron des écoliers

 

Christophe de Lycie, patron des automobilistes, des chauffeurs de taxis, des voyageurs et des pilotes

 

Clément de Rome, patron des mariniers

 

Crépin de Soissons, patrons des cordonniers

 

Ste Dorothée, patronne des jardiniers

 

Elie, patron des aviateurs

 

St Eloi, patron des orfèvres, des horlogers, des plombiers, des métallurgistes 

 

St Estèphe, patron des vignobles

 

St Estelle, Ste Cécile, patronnes des poètes

 

St Etienne, patron des pavetiers

 

St Fiacre, patrons des jardiniers, des maraîchers

 

St François de Sales, patron des journalistes et des écrivains

 

St Gabriel, patron des transmetteurs

 

St Genès de Rome, patron des comédiens

Ste Geneviève, patronne des gendarmes, des bergères, des tapissiers

 

Georges de Lydda, patrons des scouts, des cavaliers

 

St Honoré, patrons des pâtissiers, des boulangers

 

St Honorine, patronne des bateliers de Seine

 

St Hubert, patron des forestiers, des chasseurs

 

Isidor de Séville, patron des laboureurs

 

St Jacques, patron des chapeliers, des pèlerins

 

Jean Cassien, patron des secrétaires

 

St Jean Porte-Latine, patron des imprimeurs

 

St Joseph, patron des charpentiers

 

St Laurent, patron des rôtisseurs

 

St Louis, patron des coiffeurs

 

Loup de Troies, patron des bergers

 

St Luc, patron des médecins, services de santé, peintres, sculpteurs

 

Lucie de Syracuse, patronne des électriciens

 

Ste Marthe, patronne des hôteliers, des cuisiniers

 

Martin de Tours, patron des piétons

 

St Mathieu, patrons des banquiers

 

St Mathurin, St Erasme, patrons des marins

 

Maurice d’Agaune, patron des militaires, des chasseurs alpins et des teinturiers

 

St Médard, patron des agriculteurs, des brasseurs

 

Michel Arc ange, patron des parachutistes, des escrimeurs, des banquiers

 

Nicolas de Myre , patrons des écoliers, étudiants, marins,bateliers et bouchers

 

St Pierre, patrons des maçons, marins - pêcheurs 

 

St Roch, patron des animaux et des végétaux

 

St Thomas, St Benoît, patrons des architectes, des maçons

 

Ste Véronique, patronne des lingères

 

St Victorien, patron des commerçants

 

St Yves, patron des avocats